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Critique littéraire
Portraits de philosophes : de l’idée à l’image
200p.—15x23cm.—2001
ISBN 978-2-905965-51-7 Code SODIS F
20,00 e
Collection Écritures
Sous la direction de Bruno Curatolo et Jacques Poirier
Philosopher, a-t-on dit, ce n’est peut-être que commenter Platon. Et donc revenir sans cesse à Socrate, lequel pose l’acte de penser comme dépassement de l’image et avènement du concept. Sont ainsi tenus en suspicion les mythes, les métaphores et autres figures de l’analogie, chères à la littérature et à la parole poétique. Or, Socrate n’existe pas seulement, dans la mémoire collective, comme pure parole, mais comme « figure », au point de se confondre avec l’image même de la philosophie. Et, avec lui, bien d’autres sages comme le « vieux Diogène », sont devenus de véritables personnages littéraires ou motifs iconiques. Le présent recueil, à travers différents portraits du philosophe, tracés depuis l’antiquité jusqu’à notre époque, s’interroge sur la tension entre l’idée et l’image, entre le vœu d’une pensée désincarnée et les pièges de la représentation.
Le point de vue de l’emblème
Textes réunis par Paulette Choné
Aux XVIe et XVIIe siècles, la réflexion sur l’expression symbolique traversait un grand moment de crise. Les interactions entre la vue et l’ouïe, l’écrit et la parole, donnaient lieu à toutes sortes d’approfondissements. L’emblématique porta très haut son rêve maîtrisé d’une langue parfaite, dans laquelle concept, verbe et peinture réaliseraient à nouveau une unité perdue depuis la Chute. L’ensemble des études présentées ici entend apporter à l’histoire des représentations un observatoire original, qui convie le lecteur à s’installer au cœur d’un mode d’expression aujourd’hui encore largement méconnu. Une première partie établit la solidarité de la forme emblématique avec l’anamorphose. La seconde décrit les figures qu’elle dessine comme dans un kaléidoscope où l’aléatoire n’interviendrait presque
pas. La troisième montre quelle fut la portée pédagogique de l’emblème.
Dramaturgies romantiques
Sous la direction de Georges Zaragoza
À Paris en 1830 pour la première d’« Hernani » ou à Madrid en 1835 pour la première de « Don Alvaro », le même sentiment de vivre un moment capital de l’histoire du théâtre agite les milieux littéraires. Le phénomène dépasse de très loin le seul avènement d’une esthétique dramatique. De part et d’autre des Pyrénées s’invente un nouveau mode d’appréhension du théâtre qui cesse d’être la mise en espace d’un poème dramatique pour devenir la réalisation spectaculaire d’une partition.
214p.—15x23cm.—2001
ISBN 978-2-905965-52-5 Code SODIS F
23,00 e
Collection Écritures
317p.—16x24cm.—1999
ISBN 978-2-905965-38-X Code SODIS F
22,87 e
Collection PUB
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