Enjeux épistémologiques et esthétiques
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Ce volume propose l’analyse de la place qu’occupent les cinq sens dans cette période de transition qui conduit du Moyen Âge à la Renaissance, soit les XVe et XVIe siècles. L’approche en est résolument interdisciplinaire et confronte la théologie, la littérature, les arts figurés et les sciences. Il s’agit d’apprécier les sens dans les modes de pensée et les représentations, ainsi que leurs balances : la vue, l’ouïe et les sens réputés moins nobles, comme le goût, l’odorat et le toucher, qui entretiennent des relations complexes et variables. Comment, en d’autres termes, s’opère le partage du sensible ? La pensée analogique, héritée de la tradition patristique, montre à l’aube de la Renaissance des signes de faiblesse : sources du plaisir, du bonheur, voire de la béatitude, ouverture sur le monde et la beauté, les sens ne sont plus simplement des occasions de pécher, ils sont aussi l’objet d’enjeux esthétiques et jouent un rôle actif dans la création artistique grâce aux liens qui les unissent à l’imaginaire.