Le sens de la subjectivité dans la philosophie chinoise antique
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Si l’on connaît bien l’injonction « connais-toi toi-même », faite à Socrate par l’oracle de Delphes, Michel Foucault et Pierre Hadot ont rappelé son pendant pratique, c’est-à-dire moral : le souci de soi, tel que vont, par exemple, le thématiser les Stoïciens. En effet, un tel souci invite en effet à repenser la subjectivité en termes de devenir et de perfectionnement de soi. Par ailleurs, un souci de cet ordre est central dans les deux traditions chinoises de pensée, le confucianisme et le taoïsme, incarnées par Confucius, Mencius, Laozi et Zhuangzi. Ainsi, les écarts entre les diverses manières de penser le souci de soi constituent-ils un point de départ concret pour une confrontation entre les pensées occidentale et chinoise à l’époque d’une mondialisation qui exclut, pour chaque culture, le repli sur l’évidence de ses propres cadres de pensée. C'est à cette compréhension interculturelle que cherche à contribuer ce livre.
Kuan-Min HUANG est philosophe, chercheur à l’institut de littérature et philosophie chinoise de l’Academia Sinica et maître de conférences à l’Université Nationale Chengchi à Taïwan. Ses recherches portent sur la subjectivité, l’imagination, le lieu et le paysage. Il est l’auteur d’une thèse soutenu à l’université de Paris-4 en 2001 sur Schelling et la crise de la métaphysique
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