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Le sort des grands ensembles de bâtiments d’origine ecclésiastique, devenus sans emploi après 1790, a fait l’objet de plusieurs synthèses ou monographies. Le présent volume, s’inscrivant dans leur sillage, retrace le devenir de ceux que nous a légués l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon.
Une première période partant de la suppression de l’abbaye conduit jusqu’à la signature du Concordat de 1801. Une nouvelle organisation ecclésiastique se met en place sous la direction d’un pouvoir politique qui a surmonté bien des vicissitudes. Les bâtiments, entretenus au minimum, abritent des institutions souvent remises en cause. Restructurations et réaménagements alternent avec des périodes de destructions et de pillages. Les travaux de restauration, gigantesques, et la poursuite de l’aménagement de la cathédrale qui marquent toute la période allant de 1802 à 1905, vont de pair avec la réorganisation des rapports entre le pouvoir civil et l’organisation religieuse mise en place par le Concordat. Après 1906, il faut attendre les deux dernières décennies du XXe siècle pour que soit entreprise une restauration générale de l’église : d’abord pour l’essentiel à l’intérieur, puis, encore de nos jours, à l’extérieur.
Au fil des chapitres, se dessine l’évolution de l’attitude du clergé et de l’administration face aux questions liées au patrimoine, aux goûts artistiques et à l’engagement des fidèles.
Une partie séparée est dévolue aux anciens bâtiments monastiques, qu’ils aient été vendus ou qu’ils soient restés propriété publique. Des notices sont consacrées aux œuvres d’art, aux ecclésiastiques et à leurs proches collaborateurs, aux bienfaiteurs, ainsi qu’aux artistes, architectes, artisans et agents des administrations cités dans l’ouvrage.
Ce volume prend la suite de l’ouvrage L’abbaye Saint-Bénigne de Dijon publié par l’auteur aux mêmes éditions en 2014.