Page 29 - Catalogue
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Critique littéraire
138p.—15x23cm.—2013
ISBN 978-2-36441-041-1 Code SODIS F 398406 16e
Collection Écritures
Cet ouvrage pose la question de l’inquiétante étrangeté que peut susciter le monstre et montre les multiples formes (hybridations, métamorphoses successives) et facettes (physique, morale, esthétique) qu’il peut prendre. Il fait appel à des monstres réels ou imaginaires (créatures chimériques, fantastiques, hybrides, fantômes, criminels nazis, sadiques, fous assassins) mis en scène dans la littérature française à différentes époques du
XIXe au XXIe siècle.
A travers une multiplicité d’œuvres et une diversité de genres littéraires (roman, théâtre, texte de propagande, autofiction, science-fiction contemporaine), il montre comme se renouvelle le motif du monstre, présente des pistes de réflexion éthique, philosophique, anthropologique, esthétique, générique, historique. Il propose des analyses de spécialistes de la littérature fantastique ou de l’œuvre étudiée et des repères bibliographiques sur la question du monstre, du monstrueux, sur les différentes œuvres.
Réalités, images et écritures de la prison au Moyen Âge
Textes réunis par Jean-Maire Fritz et Silvère Menagaldo
Chaque période a ses prisons : le romantisme comme la modernité, l’Antiquité comme le Moyen Âge. L’objet de ce recueil est de cerner les contours de la prison médiévale, telle que la façonnent les textes littéraires. Espace clos, non sans rapport avec la cellule du moine, la prison est omniprésente dans la littérature de fiction : la trajectoire du chevalier le conduit presque inévitablement à la case prison, moment de solitude et d’abjection, degré zéro de l’aventure. Cette suspension de l’aventure n’est pourtant pas entièrement négative : elle permet de promouvoir la question de l’écriture, notamment dans le cadre de la poésie. Le Moyen Âge met en effet en place la figure de l’écrivain prisonnier, et plus particulièrement du poète, de Boèce à Charles d’Orléans ou François Villon. La prison est bien un espace où se fonde une nouvelle image du sujet et où s’invente une nouvelle écriture du moi.
L’écrivain, un objet culturel
Sous la direction de David Martens et Myriam Watthee-Delmotte
Qui ne connaît Proust ? Mais qui l’a lu ? Les figurations de l’écrivain forment un support important de l’historiographie littéraire et culturelle. Or l’écrivain n’est pas uniquement le père ou le fils de ses œuvres, mais aussi le produit d’interactions entre plusieurs types de discours tissés par différents médias.
Comment donne-t-on à voir les écrivains ? Quels aspects sont-ils convoqués et à quelles fins, dans quels types de discours (politique, philosophique, psychologique, religieux...) ? Comment les arts graphiques, la photographie, le cinéma, les performances... contribuent-ils à l’appréhension des auteurs ? Dans quelle mesure et pourquoi une vision particulière d’un écrivain peut-elle, à un moment, s’imposer, disparaître, s’éloigner du discours auctorial ? Quelles sont les formes d’idolâtrie ou d’iconoclasme que les figurations traduisent et selon quelles axiologies ?
C’est à ces interrogations, qui mettent en question ce qu’est la littérature et ce que sont les écrivains, que se consacrent les contributions rassemblées dans le présent ouvrage.
Sous la direction d’Anne Milcent
L’inquiétante étrangeté des monstres : monstruosité, altérité et identité dans la littérature française (xixe-xxe siècles)
232p.—15x23cm.—2012
ISBN 978-2-36441-031-2 Code SODIS F 398305 20e
Collection Écritures
330p.—15x23cm.—2012
ISBN 978-2-36441-034-3 Code SODIS F 398334 22e
Collection Écritures
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