Amour, sexualité et médecine aux XVe et XVIe siècles

Depuis Tristan et Iseult, on sait à quel point le sentiment amoureux apparaît à travers des « symptômes » qui sont ceux de la maladie. Ce stéréotype va prendre à la Renaissance une intensité nouvelle. D’une part, la connaissance de la physiologie conduit à repenser la relation entre le « cœur » et le corps ; mais d’autre part, le discours traditionnel sur les vertus de l’amour, à même de guérir les «maladies » qu’il suscite ne tient plus, dès lors qu’apparaissent des maladies bien réelles annoncent les grandes peurs à venir.