L'heure du choix (1914-1918)
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On connaît le rôle joué par les historiens dans la guerre de 14-18. Peut-être plus discrète mais tout aussi importante a été la mobilisation des archéologues et des historiens de l’art dans ce conflit, où la destruction de monuments et d’œuvres d’art a été systématiquement imputée à l’Allemagne. Ces actes de « barbarie » venaient corroborer l’idéologie du combat du droit mené contre des ennemis inhumains.
Pendant la Grande Guerre, les historiens de l’art et archéologues – universitaires, directeurs de revues, théoriciens, érudits, inspecteurs du patrimoine, conservateurs, à la tête d’institutions culturelles ou responsables de fouilles – s’engagèrent sur le terrain ou à l’arrière. Les études réunies dans ce volume se proposent de contribuer à l’histoire des pratiques intellectuelles mises en œuvre en temps de guerre, dans une perspective transnationale.
La guerre est ainsi appréhendée comme un « laboratoire », où naissent des méthodes et des savoir-faire nouveaux en matière de recherche, de restauration et de conservation.
Annick FENET est docteur en Histoire et archéologie des mondes anciens et rattachée à l’UMR 8546 AOrOc CNRS-ENS Ulm.
Michela PASSINI est chargée de recherche en Histoire de l’art au CNRS, rattachée à l’UMR 8066, Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine.
Sara NARDI-COMBESCURE est maître de conférences en Archéologie à l’université d’Amiens et rattachée à l’UMR 8546 AOrOc CNRS-ENS Ulm.
Ouvrage également disponible au format Kindle