Quand Grecs et Romains imaginent des histoires alternatives
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Que se serait-il passé si ? Les Grecs et les Romains de l’Antiquité ont répondu, les premiers, à cette interrogation, qui a donné naissance depuis le XIXe siècle au genre littéraire de l’uchronie, aujourd’hui très à la mode.
Oui, que se serait-il passé si les Troyens avaient été vainqueurs, si Athènes l’avait emporté sur Sparte, si Alexandre le Grand s’était élancé contre l’Italie et Rome, si Démosthène avait été écouté, si Pompée et Caton avaient gagné la guerre civile, si César n’avait pas été assassiné, si Germanicus avait régné ? Comme on le verra ici, les Anciens se sont posé ces questions, et bien d’autres encore, et ils ont cherché à y répondre avec toutes les ressources que leur offraient le raisonnement philosophique et politique, l’art poétique, l’éloquence, l’écriture de l’histoire.
Découvrir la diversité et la richesse de ces histoires alternatives explorées par les Anciens, c’est s’interroger avec eux sur la tension fondamentale qui existera toujours entre la force du destin et la liberté humaine.
Alexandre GRANDAZZI, agrégé de Lettres classiques est professeur de Latin, de religion et d’archéologies romaines à l’université de Paris-Sorbonne. Il est directeur de l’EA 1491 EDITTA.
Anne QUEYREL-BOTTINEAU, agrégée de Lettres classiques est maître de conférences en histoire grecque à l’université de Paris-Sorbonne.