Néo-mécanisme et post-humanisme
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Entre mythe, science et technique il existe une longue tradition de l’homme artificiel, des jaquemarts au Golem, de Frankenstein aux robots, comme si nous nous étions longuement complus, par le jeu des métaphores, à nous contempler dans le miroir de nos machines. Il en est résulté une philosophie mécaniste, de Descartes à La Mettrie qu’il faut bien évoquer. Avec la cybernétique et l’informatique, le vivant, l’esprit, la machine sont entrés dans des chevauchements beaucoup plus complexes qui ouvrent sur un néo-mécanisme. Ce terme marque la volonté, au-delà de ce premier mécanisme, de penser la vie et l’intelligence artificielles, la bionique et le cyborg, l’avenir incertain de l’humain vers ce qu’il faudra peut-être appeler le post-humain. Il fallait pour cela un examen minutieux de toutes ces techniques nouvelles. La machine n’est plus seulement le support d’une vague analogie de la vie et de la pensée ; à travers l’homme réparé, augmenté par des prothèses de plus en plus intimement mêlées à la mécanique de l’organisme, elle vit, elle pense, elle raisonne. Nous assistons à la rencontre d’une pensée de l’homme-machine et de la machine humanisée, rencontre que cet ouvrage tente de penser.